A Jules Levallois
Un gout vif pour les lettres, une vieille amitié profondément inaltérable nous unissent et nous soutiennent, mon cher Jules. Souvent nous avons puisé à ces sources des inspirations cordiales et douces consolations. Aujourd'hui et en ta personne, je rends à notre alliance ce témoignage mérité. En te priant d'accepter ce roman, je désire à la fois conserver le souvenir de notre intime association de sentiments et de pensées, et remercier autant qu'il est en moi, mon fidèle et vaillant compagnon dans la vie et dans l'art.
Hector Malot
Moisselles, 1er septembre 1860